L’Ouest et le Sud-Ouest

L’Ouest et le Sud-Ouest

La côte ouest et sud-ouest de l’île Maurice vous offrira une toute autre expérience du pays. C’est la région la plus ensoleillée et la moins arrosée de l’île, avec une végétation et des reliefs qui vous rappelleront immanquablement la savane africaine. La région regorge de lieux à découvrir et de loisirs, que ce soit en bord de mer ou à l’intérieur des terres, en pleine nature. Les plages de Flic en Flac, de Tamarin ou du Morne sont les plus populaires de la région, pour des sorties familiales, le surf et le kitesurf ou encore pour le patrimoine. Des parcs loisirs feront le bonheur des petits et grands, et les amoureux de la nature seront également ravis de découvrir le parc national de Gorges de la Rivière Noire ou encore de faire une sortie en mer pour naviguer avec les dauphins. La région bénéficie d’une température agréable toute l’année, été comme hiver, et d’une myriade d’activités pour toute la famille lors de vos vacances à l’île Maurice.

Que voir dans l’ouest et le sud-ouest de l’île ? Cette région est composée principalement de plusieurs villages côtiers qui ont chacun leurs spécificités. Ces villages, bien que résidentiels, et tous situés dans le district de Rivière Noire, proposent aux visiteurs des découvertes intéressantes en termes de loisirs, de cuisine, de nature ou de rencontres.

Quand vous quittez Port-Louis vers le sud, vous empruntez la Black River Road, qui vous mènera à tous les villages de l’ouest et du sud-ouest. Pointe aux Sables et Albion sont les premiers sur la route. Plutôt résidentielles, ces localités balnéaires sont calmes et plutôt fréquentées par les habitants de la région. A l’entrée de Pointe aux Sables, faites une halte rapide à la tour Martello, tour de défense érigée par les Anglais au début du 19e siècle.  Si vous vous sentez l’âme téméraire, vous pouvez vous essayer à plonger dans la mer du haut de la « montagne Zako » entre Pointe aux Sables et Albion, une falaise d’une vingtaine de mètres de hauteur. Mais, il vaut mieux se renseigner auprès des habitués sur place pour connaitre le bon moment pour plonger, cela peut s’avérer dangereux, mais ô combien excitant !

Flic en Flac est connu pour sa belle plage arborée de filaos qui s’étend sur quelques kilomètres mais aussi pour ses nombreux points de restauration et sa vie nocturne. La plage est très populaire auprès des familles mauriciennes pour le pique-nique hebdomadaire étant très accessible du centre urbain de l’île, mais aussi auprès des touristes. Profitez-en pour découvrir la street-food locale dans les nombreuses roulottes de la plage ou essayez un des restaurants sur la route. Le soir venu, la route côtière grouille de monde le week-end aux abords des différents pubs et boites de nuit. Vous pourriez opter pour une soirée restaurant-boite de nuit et vous amuser avec les noctambules mauriciens.

Un peu plus vers le sud, c’est un tout autre paysage qui s’offre à vous, les montagnes et la végétation prennent des tons d’ocre, rappelant l’Afrique. Vous arrivez à Tamarin et le village de Grande Rivière Noire. Autrefois des petits villages de pêcheurs à peine fréquentés, ils sont aujourd’hui très habités et prisés par les adeptes de vagues et ceux qui recherchent une vie balnéaire calme. Les amateurs de surf seront ravis des différents spots de la région, notamment celui de Dal rendu célèbre par le film « The Forgotten Island of Santosha » il y a une quarantaine d’années. 

A l’entrée de Tamarin, vous ne pourrez pas manquer les salines, les seules encore en activité aujourd’hui. Vous pouvez les visitez et ramener des produits de la boutique. Au crépuscule, de magnifiques photos peuvent être réalisées, avec la montagne de la Tourelle en arrière-plan. A la plage de La Preneuse, à Grande Rivière Noire, vous pouvez visiter une autre tour Martello, qui, elle, a été transformée en musée depuis 1999, suivez le guide !

A la sortie de Grande Rivière Noire, quittez la route principale pour vous diriger vers le parc national des Gorges de la Rivière Noire. C’est une forêt magnifique renfermant une grande variété d’arbres endémiques et indigènes, mais aussi des espèces animales précieuses, telles que le pigeon des Mares, le Cateau vert ou encore le Coq des Bois, des oiseaux protégés et qui étaient jusqu’à récemment en voie de disparition. La taille de la Chauve-souris Roussette fait ses rondes en plein jour vous impressionnera certainement. Le parc est aussi un des sites préférés des amoureux de la nature et des amateurs de trails, plusieurs sentiers balisés sont accessibles, et certains vous mèneront à la forêt de Macchabée ou à Pétrin, dans les hauteurs de l’île. 

Après avoir suivi la route panoramique de Petite Rivière Noire, vous arriverez à Case Noyale et La Gaulette, villages de pêcheurs très appréciés des kitesurfeurs pour leur proximité de la mer et leurs logements saisonniers abordables. Le débarcadère de Case Noyale est une halte intéressante pour des photos. Lieu demeuré authentique, vous y trouverez une petite poste en pierre protégée par un impressionnant multipliant qui s’y étale depuis des lustres. Un lieu magnifique au coucher du soleil. L’île aux Bénitiers, ilot très touristique, peut être rejointe au départ de La Gaulette avec, au programme, balade avec les dauphins, plongée à côté de la roche Crystal, et barbecue sur l’île.

Le Morne, qui se situe plus au sud, est populaire pour sa belle plage de sable blanc et ses spots de surf et de kitesurf, mais est également un lieu chargé d’histoire ; il est d’ailleurs inscrit sur la liste des patrimoines de l’UNESCO. Très prisée pour les pique-niques familiaux du dimanche, la plage du Morne est aussi très réputée auprès des amateurs de vagues. Les surfeurs connaissent tous le fameux spot de « One Eye » à la pointe du Morne, et qui tiendrait son nom du profile humain qui se dessine sur le côté de la montagne et dont on peut distinguer un œil formé par un trou. 

Le Morne, c’est aussi l’histoire de l’île Maurice. Le site est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Au temps des colonies, les esclaves en fuite escaladaient cette montagne, et par dépit, pour ne pas se laisser reprendre, certains se seraient jetés dans le vide. Des communautés d’esclaves « marron » se sont formées dans les recoins cachés de la montagne. Un site commémoratif avec des sculptures peut être visité au pied du Morne.